Pourquoi j'ai choisi ce nom pour mon site Internet et pour mes cours?

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Tout d'abord parce que je l'entends tout le temps pendant mes méditations guidées avec le maître de méditation VIPASSANA, Goenka.

Et que ce nom répété à mes oreilles depuis 2015, me rappelle tout le temps que mes sensations pendant la méditation sont éphémères et que ce soit douleur ou plaisir je ne dois pas m'identifier à elles.

Par extension ce "travail" opéré pendant la méditation aide grandement à prendre du recul avec toutes les sensations et donc les émotions que nous fait traverser la vie! Pour le dire simplement on apprend progressivement à être plus ZEN, moins chamboulé, moins chaviré lors d'un évènement émotionnellement fort pour nous (plaisir ou douleur) et donc à moins souffrir. Dukkha, la souffrance, ne peut être évitée: toute ma vie je vais vouloir des choses, des gens ou des situations que je n'ai pas mais aussi pas vouloir des choses, des gens, des situations que j'ai...si je n'ai pas toujours de prise sur le monde extérieur au moins je peux avoir ou essayer d'avoir de l'emprise sur ma façon de voir, de ressentir les choses, sur mon mental.

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D'où le yoga et plus particulièrement la méditation, comme outil incomparable pour faire ce travail là!

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Et toute ma vie, quels que soient les évènements extérieurs ou intimes, j'aurai à travailler sur cela. Et les moments que nous traversons actuellement avec la pandémie sont eux aussi là pour me le rappeler et me faire travailler mon équanimité, face à l'impermanence des choses, gens, évènements...ça aussi ça va passer et comment le passer de la façon la plus calme et sereine possible!

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Voilà la définition qu'en donne le Centre Bouddhiste de Paris:

 

"Anitya en sanskrit ou ANICCA en Pali (prononcer "anitcha"), signifie « impermanent » (nitya est « permanent », « éternel », et a- est le préfixe privatif ; anitya est donc « impermanent », « non éternel »).  Anitya affirme que toutes les choses conditionnées, toutes les choses composées, sont constamment en train de changer (...). 

Nous savons que ce que nous considérons comme étant de la matière n'est en réalité que de l'énergie, sous diverses formes(...).

La même vérité de l'impermanence s'applique à l'esprit. Dans la vie mentale, il n'y a rien qui ne change pas ; il n'y a pas d'âme permanente et immortelle et non changeante : il n'y a qu'une succession constante d'états mentaux. L'esprit change encore plus vite que le corps physique (...). 

 

Nous pensons que le ciel et les montagnes sont toujours là (les « collines éternelles ») ; nous pensons que notre corps est relativement permanent. Ce n'est que quand des changements infinitésimaux s'additionnent pour former un grand changement, ou peut-être une catastrophe, ou quand quelque chose se brise ou s'arrête, ou quand nous mourons, que nous réalisons la vérité de l'impermanence."

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http://www.centrebouddhisteparis.org/Bouddhisme/Texture-realite/impermanence.html

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